Sommet de la Francophonie: Priorités du Forum économique
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Les ambassadeurs de six pays francophones, à savoir la Belgique, le Canada, la France, l'Argentine et le Sénégal et la Suisse ainsi que le délégué régional de Wallonie-Bruxelles sont unanimes sur les enjeux et les défis économiques communs, qui doivent être débattus en toute clarté et objectivité pour trouver des solutions équitables entre les pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie.
Des alliances solides pour faire face aux menaces climatiques
L'ambassadrice du Canada, Lorraine Diguer, a affirmé qu'en marge du Forum économique, plusieurs hommes d'affaires auront des rencontres avec des entreprises tunisiennes.
L'ambassadeur de la Belgique, François Dumont, a pour sa part rappelé l'importance de donner des solutions pratiques dans le cadre d'une pluralité constructive, tout en prenant compte la sensibilité de la période et des changements économiques et géo-politiques qu'a connus le monde, durant les trois dernières années.
Il a, également, insisté sur l'importance de créer des alliances et une solidarité entre les pays membres de la Francophonie. Pour lui, il faut aussi instaurer un développement durable lors du Sommet de la Francophonie, sous le slogan "la communication dans la différence"
Des projets innovants dans le domaine de l'environnement et du développement durable
Le délégué de la Wallonie-Bruxelles, Christian Saelens, a déclaré quant à lui, que l'adhésion de la Wallonie, depuis 1920, à l'Organisation internationale de la Francophonie et ses différentes structures, fait que sa participation à ce 18ème Sommet à Djerba soit importante.
"Tout le monde attend cet événement pour évoquer l'enjeu économique, comme une question de grande importance pour les pays participants, d'autant plus que l'OIF regroupe 88 États et environ 1 milliard et demi d'habitants, d'où son poids, à l'échelle internationale", a-t-il dit. Et d'ajouter que, malgré le déséquilibre entre les pays, les menaces restent les même, notamment en ce qui concerne les changements climatiques, face auxquels il est indispensable de s'unir.
Dans ce même contexte, le délégué a considéré que le rôle des jeunes est important dans le lancement de projets innovants dans le domaine de l'environnement, le développement durable et l'économie verte, à travers des des petites et moyennes entreprises.
Encourager les femmes et les jeunes
L'ambassadeur de France en Tunisie, André Parant, a rappelé, lui, l'importance de réfléchir sur les problématiques communes. Il a dans ce sens indiqué que 50 institutions économiques françaises de différents secteurs participeront aux travaux de ce Forum économique.
L'ambassadeur d'Argentine en Tunisie, José Maria Arbilla, a pour sa part, considéré que parler des avantages de la numérisation est désormais dépassé. "Ce Forum doit donner une plus grande importance à l'apport féminin pour la relance économique", a-t-il lancé.